Néovacs, qui développe des thérapies pour les maladies inflammatoires et auto-immunes et, dans le même temps, investit au capital de biopharms et de medtechs (Bio Detection K9, Signia Therapeutics, Netri…) essuie une nouvelle déconvenue. La société, qui a misé plus de 23 M€ sur sa filiale Pharnext depuis septembre 2022, refuse de remettre au pot. Engagée dans une procédure de conciliation depuis le 11 mars sous l’égide du tribunal de commerce de Paris, Pharnext se trouve dans une situation délicate à la suite du refus curieux de son partenaire chinois Tasly de dévoiler les résultats d’une étude de phase III conduite en Chine dans la maladie de Charcot de type 1 A. La publication de résultats favorables aurait eu pour mérite de rassurer les créanciers et d’apporter des garanties auprès du tribunal de commerce.
Le board de Pharnext a pris acte de la décision de Néovacs « qui l’empêche de sortir de la période de conciliation ». Elle constitue, selon lui, un cas de défaut « de l’accord de financement en obligations convertibles accordé par Néovacs en septembre 2022 et géré par une fiduciaire » qui autoriserait cette dernière à mettre fin à l’accord de financement et à demander « la réalisation de sûretés qui lui ont été accordées sur la propriété intellectuelle ». Dans cette attente, les dirigeants de Pharnext ont sollicité le soutien de Global Tech Opportunities 13, son second partenaire financier.
On se souvient qu’en juin 2020, Néovacs, tout juste sortie d’une procédure de redressement judiciaire, avait postulé au rachat de l’ex-site Famar de Saint-Genis-Laval (69), près de Lyon, repris depuis par le libanais Benta Pharmaceuticals.
